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02/02/2013

Conclusion (provisoire) de l'interrogation philosophico-théologique

Pour comprendre le paradoxe auquel je m'étais arrêté dans ma note précédente, il faut imaginer que l’espace et le temps ont une courbure positive et forment une hypersphère où s’applique la géométrie de Rieman (dans laquelle les parallèles se rencontrent). Remonter vers le passé comme le font les savants qui aboutissent à la « singularité » désignée par le terme de Big Bang est analogue à un mouvement vers le pôle (disons nord) d’une sphère. Dépasser ce point conduit à se situer au sud de ce pôle.  Or on ne peut être à la fois au sud et au nord ni à la fois avant et après. La question donc de savoir ce qui se passe avant le Big Bang est absurde. Quoique l’univers soit fini temporellement, il n’a pas de commencement dans le temps mais fut créé « avec le temps » comme disait saint Augustin, anticipant Einstein sur ce point.

La création divine est néanmoins nécessaire comme « raison suffisante » (Leibniz) d’un univers contingent et autrement inintelligible. Le sceptique jugera miraculeuse cette idée de création nullement gênante pour le chrétien qui croit en l’intervention divine. Mais l’auto engendrement de l’univers que postule le sceptique n’est pas moins miraculeux sauf que selon ses principes il ne peut pas s’autoriser ce type d’explication.