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14/06/2012

Mélanchon, Trierweiler : comédies et proverbes

A défaut d’autre chose, la vie politique offre mainte occasion de rire à l’instar de Démocrite, si l’on est sanguin, ou de pleurer comme Héraclite le mélancolique. Cependant, quel que soit son tempérament, le moyen de ne pas réagir par une franche gaîté devant le crêpage de chignon qui fait les choux gras du monde médiatique ? Nil novum sub sole. Quoi qu’en disent les progressistes, les innovations techniques et les « changements des mœurs » laissent intacte la nature humaine. Le même amusement désabusé a dû accueillir la déconvenue de Mélanchon. Voilà un révolutionnaire échevelé qui, se prenant pour saint Georges devant le dragon, proclame qu’il n’est pas à la recherche d’un siège mais d’une bataille. Le fiasco de ce matamore fait penser à deux adages, l’un chinois : « Soulever une pierre pour se la laisser tomber sur le pied », l’autre grec : « Tel s’en fut chercher de la laine qui revint tondu ». Une sentence semblable se trouve dans The Fair maid of Perth de Walter Scott : « He who goes forth to seek such wool should come back shorne ».