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26/01/2013

Quel ennemi?

  Pour clarifier les idées, il faut généralement commencer par préciser le vocabulaire. L’ennemi que la France combat au Mali n’est pas le terrorisme sans identité ni qualification, ce n’est pas non plus l’islam radical ou intégriste, désignation étroitement confessionnelle. Entreprendre la conquête d’un pays tel que l’Algérie, l’Afghanistan, le Yémen, la Somalie ou le Mali, c’est se lancer dans une guerre ce qui est autre chose que monter des attentats terroristes comme ceux du onze septembre. Quelle est la nature de ce conflit ?  Il nous oppose, ainsi que tous les pays pacifiques et civilisés, au djihad (guerre sainte) des sectateurs de Mahomet. Le constater, c’est répondre à la question politique fondamentale : quel est notre ennemi principal et par voie de conséquence, quels sont nos amis potentiels (ceux qui ont le même ennemi).  Les Norvégiens et les Japonais qui n’ont jamais eu maille à partir avec les musulmans de n’importe quelle obédience s’en sont aperçus à leurs dépens lors de la prise d’otages du complexe gazier d’In Amenas. Les attaquants, qui ont épargné leurs coreligionnaires, ont ciblé ceux qui ne l’étaient pas en tant que mécréants, traçant ainsi une ligne de front mondiale. Aucune incantation idéologique sur le « dialogue des civilisations » ne pourra nous faire échapper à cette donnée objective.

Je vois d’ici les mines déconfites des belles âmes criant à l’amalgame. « Que faites-vous des musulmans modérés », s’exclament-ils. En réalité, s’il y a des musulmans modérés dans la pratique (tenons-en compte), il n’y a pas d’Islam modéré dans ses principes. Il faudrait pour cela qu’une partie au moins des musulmans rejettent explicitement le devoir de djihad que leur impose le Coran, ce qui est une contradiction dans les termes, une impossibilité logique. La fidélité à Mahomet ne peut se concilier avec la répudiation de son livre. Comment ceux qui s’en réclament s’arrangent-ils alors avec leur conscience ? Eh bien ils pratiquent la taquiya que leur recommande leur prophète, c’est-à-dire le mensonge et la dissimulation. Cela leur permet de se tenir tranquilles en attendant de passer à l’action quand le rapport de forces leur semblera favorable[1]. Face aux faits, le procès en islamophobie est la seule réponse de ceux qui préfèrent se voiler la face.  

Depuis la parution il y a dix-sept ans du livre visionnaire de Samuel Huntington sur les heurts de civilisation, il est de bon ton de mépriser cet auteur qui mettait l’accent sur « les frontières sanglantes de l’islam ». Or ce qu’il avait prévu s’est réalisé point par point, en pire. Des journalistes qui n’ont pas de mots assez durs pour fustiger Huntington, s’expriment pourtant comme si ses thèses étaient une évidence. Ainsi Le Monde du 18 janvier 2013 évoque tranquillement « une coopération ente Paris et Washington pour combattre l’axe Kandahar-Dakar ». Choc de civilisation ? Choc entre civilisation et barbarie ? Peu importent les mots, c’est de cela que parlait Huntington. La France ne pourra mener avec résolution ce combat si son peuple est moralement désarmé par ses dirigeants « de gauche » qui le privent de ses repères,  ménagent ses ennemis intérieurs et lui interdisent, au nom du politiquement correct, de les démasquer. 



[1] Je laisse de côté la masse passive de ceux qui sont d’origine (ou culturellement) musulmans sans l’être sur le plan de la religion. Chez eux on observe toute sorte de cas de figure qu’il serait oiseux d’analyser. 

23/03/2012

A nouveau sur le relativisme en matière de civilisation

  Dans Le Monde du 23 mars, Louis-Georges Tin évoque son audition par le Haut-commissariat à l’Intégration en tant que membre du Conseil représentatif des associations noires. A cette occasion, il avait traité Jules Ferry de raciste pour avoir déclaré en 1885 : « Il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Un des membres de l’HCI interpella vivement Tin à ce sujet. Obama n’a-t-il pas prononcé un discours sur la race ? Tin répliqua : « Le problème, Madame, n’est pas le mot ‘’race’’. C’est le mot ‘’supérieur’’ ». Eh bien, je lui rétorquerai à mon tour que le mot « supérieur » non plus n’est pas raciste dans ce contexte dès lors qu’il désigne un avantage historique passager face à une infirmité à laquelle le supérieur s’emploie à remédier. Car il faut quand même savoir lire ! Pour Jules Ferry les « races inférieures » sont celles qui ne sont pas [encore] civilisées mais qui le seront un jour. Le racisme en revanche attribue l’infériorité d’une population à des caractéristiques héréditaires qui se perpétuent par suite de leur transmission génétique de génération en génération. Jules Ferry n’est pas raciste en ce sens.

Ce point éclairci, subsiste un problème qui défraye ces temps-ci la chronique. Certains prétendent que tous les peuples sont civilisés, les Français et les Allemands tout comme les Papous. Dans ce cas il faudrait supprimer du dictionnaire le mot civilisé qui ne signifierait plus rien faute d’avoir un contraire. François, encore un effort ! Dans ma note du 12 février 2012 j’ai déjà dit pourquoi je ne suis pas d’accord avec ce relativisme radical qui veut que toutes les civilisations et cultures soient égales. C’est en fait une forme d’obscurantisme. Mais l’actualité m’amène à revenir sur cette question.

Le ressort spirituel de toutes les civilisations est la religion qui en imprègne, ostensiblement ou secrètement, les manifestations. Les œuvres d’art qui sont le corps visible  d’une civilisation reçoivent de ce message transcendant leur inspiration et leur contenu. Or il existe des religions qui sont intrinsèquement perverses et criminelles comme celles des Aztèques dont les dieux réclamaient des sacrifices humains par dizaines de milliers suivis de festins anthropophagiques ou encore celle des Mayas dont le culte exigeait qu’on inflige aux captifs d’atroces souffrances physiques.

Par comparaison, l’Islam est une religion presque empreinte d’humanité. Il faut cependant savoir que les musulmans appellent leur prophète « le beau modèle ». Or Mahomet ordonna l'extermination d'une tribu juive entière, puis, après avoir enlevé une femme pour la mettre dans son harem, il fit torturer à mort son mari pour qu’il révèle où il avait caché un trésor. Dans ces conditions on peut considérer comme péché véniel que le prophète ait eu l’habitude de faire assassiner les poètes qui lui manquaient de respect ou qu’il ait violé une petite fille de huit ans que lui avaient livré ses parents.

Tel est donc le « beau modèle » que la tradition islamique proposait au pauvre « gamin des cités », pour parler comme Le Monde. Ses actes étaient conformes aux valeurs de la civilisation dont il était issu. Le Coran recommande la dissimulation (donc le mensonge) face aux ennemis. Mohammed Merah interrogé par la police sur ce qu’il faisait en Afghanistan répondit que c’était du tourisme et on le crut suffisamment pour s’abstenir de le surveiller. En fait, de son point de vue, Merah était irréprochable (cédons un peu au relativisme ambiant). En menant le djihad aux côtés des Talibans, il ne faisait qu’accomplir son devoir religieux. Le sacrifice des petits enfants juifs était sans doute pour lui une sorte de prière. En l’accomplissant, il psalmodiait peut-être silencieusement Allahu akbar.  

Tout le monde s’accorde au demeurant sur le fait que l’immense majorité des musulmans n’aspire qu’à vivre en paix. Mais pour leur malheur et pour le nôtre c’est parmi eux que se recrutent le genre de terroristes qui sévit depuis trente ans. Faire preuve de naïveté à cet égard, comme ces policiers qui ont perdu un temps précieux en courant après le feu follet d’une piste d’extrême droite, coûterait très cher.