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15/03/2009

Badiou et l'avant-garde

Badiou, auteur du Siècle, ne fait pas de difficultés pour re­connaître que dans ce qui nous fut proposé par les avant-gardes 1'« œuvre » est presque rien et se réduit au geste légitimé (« protégé», dit-il) par un quelconque bla-bla pseudothéorique. Badiou tient ce genre de littérature lyricopata­physique pour nécessaire alors que pour Baudrillard, plus clairvoyant, l'amphigouri était là pour masquer la « nullité» et pour intimider le bon peuple[1]. On doit quand même se féliciter de voir Badiou tenir l'iconoclastie en art pour analogue au fascisme en politique et à l'obscurantisme en science[2]. Voilà qui n'a pas dû plaire à certains de ses amis



[1] Cf.  Jacques Baudrillard : « Le complot de l'art »; Libération 20 mai 1996 et Entrevues à propos du « complot de l’art », Sens & Tonga 1997.

[2] Cf.  Logiques des mondes, op. cit. p 87.

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