Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/12/2009

Bertold Brecht et la démocratie directe

Un grand journal du soir exprime dans son éditorial daté du 2 décembre l'indignation que lui inspire la "votation" suisse contre les minarets. Il est opportun de rappeler à cette occasion une anecdote. En 1953 Neues Deutschland organe du Parti communiste en Allemagne de l'est blâma sévèrement les manifestants qui avaient affronté à Berlin les chars soviétiques. Le dramaturge Bertolt Brecht fit alors cette remarque: "Puisqu'il n'est pas question de changer de gouvernement, il faudrait sans doute changer de peuple".

P. S. ajouté le 5 décembre.

Dans ce même journal d'hier Agathe Duparc se montre sérieusement énervée par la démocratie directe en interrogeant Micheline Calmy-Rey chef de la diplomatie helvétique. Celle-ci lui répond: "si ce vote avait eu lieu ailleurs, en France par exemple, il aurait donné le même résultat." Autrement dit ce n'est pas la Suisse qui est xénophobe, c'est la France qui n'est pas démocratique.

 

Les commentaires sont fermés.