Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/01/2010

Une bévue de Nedim Gürsel

Vous connaissez le singe de la fable qui prenait le Pirée pour un homme. Je viens de rencontrer (dans les pages du Monde) un directeur du CNRS, turc de surcroît, qui prend la "Sublime porte" pour Constantinople, l'Istambul d'aujourd'hui, alors que cette expression vaut pour le gouvernement du Sultan. C'est à peu près comme si un Italien croyait que le "Saint-Siège" désigne la ville de Rome.

J'ai de la sympathie pour Nadim Gürsel, moins chauvin et bigot que nombre de ses compatriotes. Nous goûtons en outre tous les deux la poésie de Konstantin Kavafis et ce n'est pas rien. Je suis, cependant, forcé de dire qu'il lui reste encore beaucoup de travail à faire pour connaître l'histoire de sa ville. Il a écrit, paraît-il, Le Roman du conquerant. C'est en effet un roman et le "soutien apporté à Byzance par les Gênois et les Vénitiens" relève, lui aussi, de la fiction. Mais peut-être Gürsel n'est pas sensible à la nuance qui différencie en français "les" et "des".

Voir Le Monde du 31 janvier - 1 février

13:39 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.