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28/01/2009

Responsabilité personnelle et mécanismes du marché

L’homme d’affaires n’est pas un sujet libre dont les décisions pourraient être jugées selon des critères autres (moraux par exemple) que l’optimisation de sa gestion en termes de profit. Il ne lui est pas loisible de se conformer ou non à cette rationalité. Le détenteur du capital en est le fonctionnaire au sens où il travaille nécessairement à son accroissement indéfini. Comme les entrepreneurs sont en concurrence ils sont incités à investir dans l’innovation technique dont ils escomptent un accroissement de productivité ou la création de nouvelles marchandises qu’ils sauront rendre désirables grâce à la publicité. Rien ne les incite à proportionner leur production aux besoins préalablement exprimés, les seuls réels par opposition aux besoins imaginaires induits artificiellement. Comment échapper à ce mécanisme implacable qui pousse l’humanité vers un toujours plus d’objets superflus qui se traduira fatalement en un toujours moins de ressources naturelles indispensables ?

La mondialisation fait émerger tendanciellement un « nous » de l’humanité, nouveau sujet collectif. Ce « nous » s’oppose aux forces de la technique et du marché qui détruisent la planète. En elles-mêmes impersonnelles, ces forces produisent leurs effets en motivant les décideurs qui choisissent l’avantage à court terme de quelques uns (ne pas contrarier les Polonais qui se chauffent au charbon) même au prix de mille ans de souffrances pour tous. Ces décideurs sont des chefs d’entreprises et de gouvernements parfaitement identifiables. Ils sont l’ennemi.        

11:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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